Béthune : Jean-Pierre Chruszez
commente le bilan du maire,
«La hotte du père Noël est tristement vide»
Publié le 28/12/2013
Par La Voix
du Nord
« Le bilan de
la mandature de l’ex-majorité arc-en-ciel n’a pas de quoi réjouir les Béthunois
en cette période d’austérité », juge Jean-Pierre Chruszez. La tête de la liste
Atout Béthune ne dresse pas d’inventaire à la Prévert des différentes
opérations mais un bilan politique « d’une mandature à la gouvernance
apathique, à la gestion financière décevante, aux entraves graves à l’honnêteté
politique ». Le ton est donné.
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Jean Pierre CHRUSZEZ Briguera la mairie de Béthune sous l'étiquette ATOUT BETHUNE |
« Une
gouvernance lymphatique ».- Jean-Pierre Chruszez ne fait pas de cadeau, ni au maire, ni au premier
adjoint. « La gouvernance a été particulièrement molasse. Est-ce les
personnalités indolentes de Stéphane Saint-André ou Olivier Gacquerre ? Une
année de chamaillerie ne peut absoudre cinq années de complicité ! »
L’ex-bras droit de Jacques Mellick parle d’« un bateau ivre sans capitaine
».
« Une gestion au fil de l’eau ».- Jean-Pierre Chruszez fait allusion
au coût « pharaonique» de l’abandon de certains projets de la
municipalité précédente, « 1,8 M pour le centre de loisirs de la gare »
; à l’endettement toujours aussi « colossal » ; une « pression
fiscale en augmentation , + 15 % pour la taxe d’habitation en euros constants
». La tête de liste Atout Béthune ne s’attache pas aux seuls taux communaux qui
n’ont pas augmenté, même si la ville a transféré certaines compétences du
SIVOM, mais additionne toutes les colonnes, et donc tous les partenaires, qui
composent une taxe d’habitation. Un mot sur l’investissement aussi « peau de
chagrin. Environ 3 millions d’euros par an comme dans les petites communes sans
ressources. Où est donc passé notre argent ? » Il a une petite idée. « Dans
les dépenses de personnel pour le cabinet et pour le groupe Béthune notre
ville. Pour des primes de complaisance et clientélistes, les militants du PRG
béthunois sont essentiellement des agents municipaux. Dans le confort des élus.
Dans les animations et la communication institutionnelle. Dans les
prestigieuses réceptions. Dans les paillettes en quelque sorte ! »
Concernant les grands projets attendus depuis
longtemps, comme l’ex-patinoire, le pôle loisirs à la gare ou l’écoquartier,
Jean-Pierre Chruszez parle de « laisser-fairisme désolant voire révoltant
».
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