
LE PERE NOEL EN OR DUR !
Dans la "France de Sarkozy-Président", qui n’est pas celle de Sarkozy-Candidat, tout devient possible. Surtout la notion de mérite est une valeur bien supérieure à la notion de justice rendue "au nom du peuple français". Si vous vous appelez Bernard Tapie, vos mérites vous feront passer par une commission spéciale et toucher le jackpot. Si vous êtes un ami de Pasqua qui est ami de Sarkozy, vous bénéficierez d’une grâce présidentielle. Le Père Noël a été très généreux pour certains de nos compatriotes en 2008.
L’ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani, connu pour de très nombreuses affaires avait fini par être enfin sanctionné par la justice et emprisonné. Il purge actuellement une peine de 3 ans de prison ferme pour "trafic d’influence par personne dépositaire de l’autorité publique" dans deux affaires différentes. Prison "ferme" ? Pas tant que ça ! Les "méritants", ceux qui "le valent bien", les puissants donc, peuvent toujours user de passe-droits. Et ce passe-droit a pour nom « droit de grâce ». Le président vient de décider de le gracier partiellement.
Rappelons ce que disait le candidat Sarkozy le 8 juin 2006 : "Si un jour je devais avoir des responsabilités, une des premières choses que je ferais, c’est de supprimer le droit de grâce et l’amnistie." Sarkozy a supprimé l’amnistie, système sans doute trop démocratique et il a décidé de conserver le droit de grâce pour en faire un usage aristocratique, pour les "méritants".
En avril 2008, Nicolas Sarkozy avait encore quelques scrupules ou du moins jouait à en avoir : "On me demande de rayer d’un trait de plume ce que la justice vient de décider, ce n’est pas rien”, avait-il déclaré à propos d’une éventuelle grâce de Marchiani. Eh bien, ses scrupules sont bien loin à présent. Le parquet de Paris a confirmé, une grâce présidentielle a été accordée à Marchiani, équivalant à 6 mois de remise de peine sur les trois ans de prison ferme auxquels il a été condamné.
Autre déclaration, celle de Bayrou, prémonitoire, qui pointait les dangers de l’amnistie qui fait du chef de l’Etat "un père Noël". Certes, il évoquait l’amnistie et non le droit de grâce. Joyeux Noël, Messieurs Tapie et Marchiani !
Mais sont-ils les seuls ?
N’avons nous pas accepté que nos impôts servent à renflouer les magouilles des banquiers et leur permettent de continuer à gagner pour certains plus de 100 000 € par mois!
N’avons nous pas accepté que l’on trouve des centaines de milliards d’euros de lignes de crédits alors que les caisses sont vides pour loger les pauvres pendant que trois villes d’île de France se portent candidates pour offrir des milliers d’hectares à un circuit de Formule 1
N’avons nous pas accepté de servir de caution pour les banques sans que l’on n’ait demandé notre avis et ce sans contre partie
N’avons nous pas accepté que nos impôts servent à payer 6 milliards d’euros par an des charges sociales à la place de ceux qui font des heures supplémentaires et à la place des entreprises qui profitent pour ne pas embaucher.
N’avons nous pas accepté que 200 millions d’euros de nos impôts aient servi de bonus pour acheter des voitures diesel, augmentant le taux de fines particules hautement cancérigènes dans l’air, dont les enfants sont les premières victimes.
N’avons nous pas accepté que l’Etat donne 400 millions d’euros pour financer la recherche sur les voitures propres alors que cela fait au moins quinze ans que Renault et Peugeot les fabriquent en Amérique Latine (ex Renault FLex) et refusent de les vendre en Europe.
N’avons nous pas accepté que les cents traders les mieux payés puissent toucher ensemble, en 2007, 600 milliards de dollars ! (240 milliards d’euros), soit le salaire de 120 millions de personnes à 2 000 euros charges comprises. SOIT DIX MILLIONS D’EMPLOIS.
N’avons nous pas accepté que l’on importe 60% du bio consommé en France, alors que l’on subventionne l’élevage et l’agriculture intensive comme j’accepte qu’en France 1 million 300 hectares de terres cultivables soient en friches, friches subventionnées par Bruxelles et donc par nos impôts.
N’avons nous pas accepté que l’Etat subventionne l’exportation, truquant ainsi la balance commerciale, qui fait que sur les marchés d’Afrique les poulets français congelés sont vendus moins chers que l’élevage local, jetant ainsi les éleveurs autochtones dans la misère
N’avons nous pas accepté qu’Emmaüs revende à vil prix sur les marchés des pays pauvres les vêtements neufs que nous leur avons donné, fabricant ainsi des pauvres parmi les fabricants de vêtements locaux
N’avons nous pas accepté enfin de donner au Téléthon, Sidathon, Restothon, Sarkothon et autres michethons, l’Etat ayant tellement d’autres chats à nourrir.
Bonnes Fêtes de Fin d’année !
Dans la "France de Sarkozy-Président", qui n’est pas celle de Sarkozy-Candidat, tout devient possible. Surtout la notion de mérite est une valeur bien supérieure à la notion de justice rendue "au nom du peuple français". Si vous vous appelez Bernard Tapie, vos mérites vous feront passer par une commission spéciale et toucher le jackpot. Si vous êtes un ami de Pasqua qui est ami de Sarkozy, vous bénéficierez d’une grâce présidentielle. Le Père Noël a été très généreux pour certains de nos compatriotes en 2008.
L’ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani, connu pour de très nombreuses affaires avait fini par être enfin sanctionné par la justice et emprisonné. Il purge actuellement une peine de 3 ans de prison ferme pour "trafic d’influence par personne dépositaire de l’autorité publique" dans deux affaires différentes. Prison "ferme" ? Pas tant que ça ! Les "méritants", ceux qui "le valent bien", les puissants donc, peuvent toujours user de passe-droits. Et ce passe-droit a pour nom « droit de grâce ». Le président vient de décider de le gracier partiellement.
Rappelons ce que disait le candidat Sarkozy le 8 juin 2006 : "Si un jour je devais avoir des responsabilités, une des premières choses que je ferais, c’est de supprimer le droit de grâce et l’amnistie." Sarkozy a supprimé l’amnistie, système sans doute trop démocratique et il a décidé de conserver le droit de grâce pour en faire un usage aristocratique, pour les "méritants".
En avril 2008, Nicolas Sarkozy avait encore quelques scrupules ou du moins jouait à en avoir : "On me demande de rayer d’un trait de plume ce que la justice vient de décider, ce n’est pas rien”, avait-il déclaré à propos d’une éventuelle grâce de Marchiani. Eh bien, ses scrupules sont bien loin à présent. Le parquet de Paris a confirmé, une grâce présidentielle a été accordée à Marchiani, équivalant à 6 mois de remise de peine sur les trois ans de prison ferme auxquels il a été condamné.
Autre déclaration, celle de Bayrou, prémonitoire, qui pointait les dangers de l’amnistie qui fait du chef de l’Etat "un père Noël". Certes, il évoquait l’amnistie et non le droit de grâce. Joyeux Noël, Messieurs Tapie et Marchiani !
Mais sont-ils les seuls ?
N’avons nous pas accepté que nos impôts servent à renflouer les magouilles des banquiers et leur permettent de continuer à gagner pour certains plus de 100 000 € par mois!
N’avons nous pas accepté que l’on trouve des centaines de milliards d’euros de lignes de crédits alors que les caisses sont vides pour loger les pauvres pendant que trois villes d’île de France se portent candidates pour offrir des milliers d’hectares à un circuit de Formule 1
N’avons nous pas accepté de servir de caution pour les banques sans que l’on n’ait demandé notre avis et ce sans contre partie
N’avons nous pas accepté que nos impôts servent à payer 6 milliards d’euros par an des charges sociales à la place de ceux qui font des heures supplémentaires et à la place des entreprises qui profitent pour ne pas embaucher.
N’avons nous pas accepté que 200 millions d’euros de nos impôts aient servi de bonus pour acheter des voitures diesel, augmentant le taux de fines particules hautement cancérigènes dans l’air, dont les enfants sont les premières victimes.
N’avons nous pas accepté que l’Etat donne 400 millions d’euros pour financer la recherche sur les voitures propres alors que cela fait au moins quinze ans que Renault et Peugeot les fabriquent en Amérique Latine (ex Renault FLex) et refusent de les vendre en Europe.
N’avons nous pas accepté que les cents traders les mieux payés puissent toucher ensemble, en 2007, 600 milliards de dollars ! (240 milliards d’euros), soit le salaire de 120 millions de personnes à 2 000 euros charges comprises. SOIT DIX MILLIONS D’EMPLOIS.
N’avons nous pas accepté que l’on importe 60% du bio consommé en France, alors que l’on subventionne l’élevage et l’agriculture intensive comme j’accepte qu’en France 1 million 300 hectares de terres cultivables soient en friches, friches subventionnées par Bruxelles et donc par nos impôts.
N’avons nous pas accepté que l’Etat subventionne l’exportation, truquant ainsi la balance commerciale, qui fait que sur les marchés d’Afrique les poulets français congelés sont vendus moins chers que l’élevage local, jetant ainsi les éleveurs autochtones dans la misère
N’avons nous pas accepté qu’Emmaüs revende à vil prix sur les marchés des pays pauvres les vêtements neufs que nous leur avons donné, fabricant ainsi des pauvres parmi les fabricants de vêtements locaux
N’avons nous pas accepté enfin de donner au Téléthon, Sidathon, Restothon, Sarkothon et autres michethons, l’Etat ayant tellement d’autres chats à nourrir.
Bonnes Fêtes de Fin d’année !
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